C’est un lieu précurseur où l’action prime sur les discours. À Saint-Germain-en-Laye dans les Yvelines, l’Institut Women Safe accueille depuis 2014 les femmes victimes de violences.
Bien avant #MeToo, bien avant tous les livres et les scandales qui ont suivi, un parti-pris visionnaire a présidé à la création de ce lieu. La prise en charge des victimes réunit ici, en un seul et même lieu, une trentaine de professionnels : des juristes, des avocats, des infirmières, des médecins, des psychologues, des masseurs, des ostéopathes…
Tous travaillent main dans la main pour accompagner gratuitement, pas à pas, les victimes de violences dans un parcours parfois long de soins et de justice.
L’ensemble fonctionne avec une équipe soudée composée à 70% de bénévoles.
A l’heure où chaque semaine, et dans tous les secteurs, de nouvelles affaires de violences faites aux femmes sont révélées, l’action pionnière menée par cette association permet, avec le recul et par l’exemple, d’explorer « l’après libération de la parole ».
Une fois que les victimes ont parlé, comment les professionnels de Women Safe agissent-ils ensemble au quotidien pour soulager leur souffrance ?
Pour quel(s) résultat(s) ?
Qu’est-ce qui dans l’accompagnement peut rassurer et vraiment aider une victime ? De quoi ont-elles précisément besoin pour se reconstruire ?
Ce documentaire, d’une durée de 52 minutes part à la quête de ces réponses essentielles, tant pour les victimes que pour l’ensemble de notre société qui doit mieux comprendre les rouages de la violence et des psycho traumatismes associés pour parvenir à mieux les traiter. C’est ce qui anime au quotidien les activistes de l’ombre de Women Safe.
S’immerger dans ce lieu, c’est montrer la pertinence de cette prise en charge… mais c’est aussi mettre en lumière le travail d’orfèvre de ces professionnels mobilisés au plus près des victimes. Dany l’infirmière, Axelle la juriste, Frédérique la responsable, responsable, Marie la psy, Alexandra l’ostéo… Autant de femmes engagées, et exemplaires.
