« Ce procès montre à quel point la culture du viol est ancré dans notre société », affirme la journaliste Hélène Devynck. Elle adresse une lettre ouverte à Gisèle Pélicot, dans le journal Le Monde. « Le fait de refuser le huis clos, le fait qu’elle est décidée de regarder ses hommes qui n’avaient jamais vu ses yeux, dans les yeux », estime Hélène Devynck.
« Elle nous dit quelque chose à toutes. Elle nous dit qu’on est comme elle. Elle n’était rien, elle était insignifiante. On a toute été comme ça. Le montrer, le dire aussi haut et aussi fort, cela a provoqué un émoi dans le pays », poursuit la journaliste.
Elle a été victime d’un viol et a attaqué l’ancien journaliste Patrick Poivre d’Arvor en justice. En tout, une cinquantaine de femmes témoigne contre PPDA.