Théo, Anoa, Solène, Emma et Romain sont étudiants en première année de grandes écoles, en licence ou le bac juste en poche et il leur reste souvent moins de 50 euros par mois pour subvenir à leurs besoins.
Deux sur trois sont en situation d’extrême précarité. Avec l’inflation, les files d’attente pour l’aide alimentaire ont quasiment doublé, et beaucoup d’entre eux ont déjà sauté un repas par manque d’argent. Se loger ou manger, il faut parfois choisir.
En oubliant souvent la santé. Alors ils s’accrochent à leur bourse qui leur permet de survivre, entre 100 et 600 euros par mois selon les critères et se nourrissent grâce aux menus universitaires à un euro. Comment font-ils pour rester optimistes, ont-ils un regard désabusé ou au contraire une rage démesurée ?
Comment démarrer sa vie d’adulte, être léger et joyeux quand on se prive ?